(source : le soleil)
Québec)
Programme double des plus sympathiques, hier, alors que Bedouin Soundclash et Charlie Winston se succédaient sur les planches du Palais Montcalm. Les premiers ont bien fait, or, c'est le second qui a volé la vedette avec un tour de chant énergique, dynamique et inventif.
Un sans faute pour Winston
Pour sa part, le Britannique Charlie Winston a fait un travail impeccable, offrant un concert varié où ses chansons étaient revues avec des arrangements audacieux.
Dès que son bassiste Daniel Marsala a amorcé le riff de In Your Hands, la salle était prête à se lever - elle s'est rarement rassise...
Il faut dire que Winston a non seulement un répertoire soul, folk et blues solide, mais il est, avec ses trois complices, un redoutable homme de scène, dansant, troquant la guitare pour le clavier ou allant jusqu'à descendre dans la salle et circuler dans les allées pour s'assurer de la participation des spectateurs.
Tongue Tied, avec ses quelques vers en français, My Life As a Duck, amorcée avec une rythmique faite de bruits de bouche, et Generation Spent, où l'impressionnant harmoniciste dansant, Ben Edwards, y allait d'une intro de dulcimer, ont été autant de moments forts.
Comme le barbu qui arborait veste et pantalon à carreaux, de même qu'un chapeau noir, avait la foule dans le creux de sa main, il a pu se permettre la très belle balade Every Step sans perdre l'attention de personne.
Généreux, il a même invité Michael Rault, qui chauffait les planches au tout début de la soirée, pour une pièce.
Un tour de chant sans faute, se terminant sur l'incontournable Like a Hobo.
À en juger l'accueil plus qu'enthousiaste de la foule, Winston a élargi une fois encore son bassin d'admirateurs...